Les outils pour organiser le stationnement et réguler le trafic en ville
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La gestion du stationnement et du trafic font aujourd’hui partie des thématiques courantes que les collectivités sont amenées à prendre en compte pour l’aménagement de leurs territoires. Dans son article de l’édition de Novembre sur les « Bornes escamotables, barrières connectées et caméras », SMART CITY MAG traite des diverses solutions dont disposent les villes au service des politiques de mobilité. Nous avons fait une sélection des extraits qui peuvent porter votre intérêt sur les bornes de contrôle d’accès. Nous remercions le magazine pour ce focus réalisé sur nos solutions BES.
Les enjeux de la mobilité
Dans cet article, le journaliste Hervé Reynaud décrit qu’une grande majorité des agglomérations françaises tend à l’heure actuelle à vouloir développer des aires piétonnes et à limiter le nombre de véhicules dans les centres-villes. Il met également en avant le fait que cette perspective pousse à favoriser le stationnement en périphérie et à l’entrée des villes. Il y explique que les bornes escamotables, les barrières automatiques, les caméras et les autres dispositifs intelligents qui y sont associés, sont devenus des solutions incontournables pour répondre à ces enjeux de l’équipement urbain.
En charge de l’espace public, de la voirie et des mobilités douces à la Métropole de Grenoble, Sylvain Laval témoigne « En matière de piétonnisation, les bornes escamotables sont indispensables pour interdire l’accès des zones concernées aux véhicules tout en laissant passer les ayants droit« . En parallèle, « il est nécessaire de contrôler l’accès des parkings relais au bénéfice des conducteurs qui ont besoin d’une place en entrée de ville. »
Des systèmes plus pratiques et intelligents
L’article relate également de l’offre en matière de dispositifs pour permettre le pilotage d’une solution de borne ou de barrière automatique. « Dans ce domaine, plusieurs technologies de commande coexistent : télécommande, badge (RFID), digicode, smartphone et LAPI (Lecture Automatique de Plaques d’Immatriculation ». Dans certains cas, dès lors que le nombre d’accès devient conséquent, la gestion des bornes peut venir s’intégrer aux solutions logicielles ou d’Hypervision qu’utilisent les villes pour connecter l’ensemble de leurs équipements urbains.
« Les sytèmes de commande par smartphone sont de plus en plus demandés car ils sont plus économiques pour les villes, qui n’ont pas à fournir de télécommandes ou de badges, mais simplement à rentrer les numéros de téléphone concernés dans leur base de données. »
Zoom sur la ville de Nîmes
« Nîmes utilise 114 bornes escamotables pour gérer l’accès de ses zones piétonnes »
« La préfecture gardoise cumule aujourd’hui une soixantaine de zones piétonnes dont l’accès est contrôlé par un total de 114 bornes escamotables. Composé initialement de modèles hydrauliques et pneumatiques, le parc de bornes a été renouvelé au fil des années avec des systèmes électriques jugés moins bruyants et plus fiables. « Depuis les attentats de Nice, nous sommes extrêmement vigilants sur la robustesse des bornes, indique un porte-parole de la municipalité, par ailleurs, nous veillons à ce qu’elles soient bien intégrées dans le mobilier urbain du centre-ville ».
C’est la société BES qui est mise à contribution depuis une quinzaine d’années par la ville. La gestion des accès est effectuée directement par la police municipale (via le CSU – Centre de Supervision Urbain), qui centralise toutes les données en provenance des bornes. Les ayants droit sont munis de badges pour actionner les bornes. Il s’agit principalement des riverains de la zone disposant d’un garage, et des services de secours. De 7 à 11 h du matin, les accès des livreurs sont gérés grâce à des caméras et par interphonie. Les autres riverains, ne disposant pas de garage, sont au même régime que les livreurs avec toutefois une plage horaire supplémentaire, le soir de 19 à 21 h. Pour l’ensemble des sites piétonnisés, le budget annuel d’entretien des bornes s’élève à environ 250 000 €. »